Patrimoine


Epitaphe d’Andostein : cette plaque en marbre datée entre le 1° et le V° siècle a été retrouvée dans le village et déposée au musée Saint Raymond de TOULOUSE en 1825. L’inscription est traduite en 1856 « Andostein, fils de Licinus, pour lui et pour Lexeia, fille d’Ombexon, sa femme, et pour Julla, fille de Julia ». Il s’agit donc d’une pierre tombale et non d’une dédicace à un dieu, comme il en existe beaucoup dans la région.


Vierge à l’enfant :bois polychrome et doré du XVII° siècle. 

 La particularité de cette statue réside dans le fait que les têtes de la Vierge et du Christ portent chacune une couronne de forme identique, détachée de la sculpture elle-même.


Chapelle de la Bienheureuse Germaine : cette chapelle est dédiée, au moment de sa construction en 1857, non pas à une sainte, mais à une bienheureuse. Germaine COUSIN, bergère de Pibrac, est béatifiée par  Pie IX le 7 mai 1854, puis canonisée en 1867. En 1855, une épidémie de choléra fait de nombreux ravages dans le Comminges. C’est en souvenir de cette période, appelée « Mortalité », que l’abbé Omer BERNADET édifie ce sanctuaire. La chapelle est inaugurée le 21 juin 1857 par le père Sourrieu.


Lavoir : construit en 1879 à l’initiative du maire M. CAZAUX. Il était alimenté par les eaux du ruisseau Longariège, qui traverse le village. Le système d’amené et d’évacuation reste visible. Le bassin rectangulaire comporte deux parties respectivement réservées au lavage et au rinçage.
Les bords du bassin sont en pierre de taille.


Notre-Dame de Lourdes (1881):

cette statue en fonte a probablement été érigée en action de grâce par une famille de la paroisse.
La dévotion à la vierge est particulièrement fervente à Cier-de-Rivière pendant la seconde moitié du XIX° siècle.
En 1844 l’abbé Omer Bernadet, alors curé de la paroisse, établit le rosaire vivant qui est une association paroissiale, pour le culte de la Vierge.
En 1866 , il crée la congrégation des Enfants de Marie. En 1878, le père Joseph, religieux olivétain de Saint-Bertrand-de-Comminges, institue une tradition particulière : tous les dimanches, les congréganistes transportent en procession une madone dans la maison de l’une d’entre elles où la statue est gardée toute la semaine.